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Point de rosée, facteur vent et humidex

MÉTÉOROLOGIE
Point de rosée
Le point de rosée est une mesure du contenu en humidité (vapeur d'eau) de l'air. L'expression « point de rosée » est une abréviation pour « température du point de rosée », qui est la température à laquelle on doit refroidir l'air, à pression constante, pour qu'il devienne saturé.

Le processus de formation du point de rosée dépend du concept de l'humidité relative (HR). L'humidité relative est le rapport entre la quantité de vapeur d'eau présente dans l'air et la quantité maximale que l'air pourrait contenir à cette température. Par exemple, si l'humidité relative est de 50 %, cela signifie que l'air contient la moitié de la quantité maximale de vapeur d'eau qu'il pourrait contenir à cette température. Lorsque l'air se refroidit, sa capacité à contenir de la vapeur d'eau diminue. Si la température baisse au point où l'humidité relative atteint 100 %, la vapeur d'eau commence à se condenser en eau liquide, formant des gouttelettes d'eau. C'est à ce moment-là que le point de rosée est atteint.

Le processus de formation du point de rosée peut également être influencé par d'autres facteurs comme la pression atmosphérique et la présence d'autres gaz dans l'air.

La meilleure façon de comprendre la notion de point de rosée est de visualiser comment la rosée se forme lors d'un matin clair d'automne, par exemple. La rosée se forme à cause du refroidissement graduel de l'air au cours de la nuit. En fin d'après-midi, l'air contient une certaine quantité de vapeur d'eau (d'humidité). Au cours d'une nuit claire, par contre, la surface de la terre perd rapidement de la chaleur par rayonnement et se refroidit ; par conséquent, l'air en contact avec la surface se refroidit aussi, alors que la pression atmosphérique ne change pas. Après une certaine période de refroidissement, l'air atteint son point de saturation ; si on le refroidit davantage, on aura un excès d'humidité qui devra se condenser sous forme de rosée. La température à laquelle la condensation commence tout juste est ce qu'on appelle le point de rosée.
Facteur vent ou refroidissement éolien
Le refroidissement éolien, parfois aussi appelé température ressentie (ou en anglais Windchill), doit son origine aux services météorologiques canadiens. Il correspond à une température fictive ressentie par le corps. Cet indice, exprimé en °C, est calculé en fonction de la température extérieure et la vitesse du vent.

Le facteur vent est utilisé pour déterminer une sensation de froid, donc d'inconfort et est considéré comme un facteur essentiel pour prévoir les risques de gelures et d'hypothermie. En effet quand il fait froid la chaleur produite par notre corps crée une couche de molécules d'air chaude et isolante qui nous protège temporairement. Lorsque le vent souffle, cette chaleur en surface est immédiatement balayée et n'a donc plus aucun effet. Le corps continue alors à produire de la chaleur jusqu'à épuisement des ressources énergétiques. Dans les cas les plus critiques (vent fort, température froide), et si l'individu n'est pas suffisamment habillé, le risque de gelure des extrémités du corps et d'hypothermie est multiplié.

En hiver, lors de vagues de froid, le refroidissement éolien est la seconde valeur la plus comparée par les amateurs de météorologie après la température ambiante. Le windchill n'est calculé que si la température est inférieure à 5 °C et la vitesse du vent supérieure à 5 km/h. Sinon Windchill = température extérieure.
Facteur humidex
L'humidex est un indice d'inconfort dû à la température et à l'humidité élevées. Cet indice est une innovation canadienne utilisée pour la première fois en 1965. Ce sont les météorologues canadiens qui l'ont inventé pour indiquer de quelle manière le temps chaud et humide est perçu par la moyenne des gens. En effet, quand le temps est chaud, mais sec, notre corps transpire et l'excédent d'eau peut être absorbé par l'air. Par contre, lorsque l'air est humide, la transpiration ne peut pas s'évaporer aussi facilement : nous avons donc l'impression d'avoir chaud et d'être moites.

L'indice humidex est largement utilisé au Canada, mais pas reconnu officiellement en France.

Valeur de l'humidex : Degré de confort :

  • En dessous de 29 : Peu de gens sont incommodés ;
  • De 30 à 34 : Sensation de malaise plus ou moins grande ;
  • De 35 à 39 : Sensation de malaise assez grande. Prudence. Ralentir certaines activités en plein air ;
  • De 40 à 45 : Sensation de malaise généralisée. Danger. Éviter les efforts ;
  • De 46 à 53 : Danger extrême. Arrêt de travail dans de nombreux domaines ;
  • Au-dessus de 54 : Coup de chaleur imminent (danger de mort).

On peut considérer comme extrêmement élevée une valeur d'humidex supérieure à 40. Dans ce cas, il y aurait lieu de réduire toutes les activités non essentielles. Si la valeur oscille entre 35 et 39, il conviendrait alors de ralentir ou de modérer certaines activités de plein air, compte tenu de l'âge et de l'état de santé des individus, de leur forme physique, du type de vêtements qu'ils portent et d'autres conditions climatiques. S'il est absolument nécessaire de travailler à l'extérieur, il faut alors boire beaucoup et se reposer fréquemment. Lorsque le temps est chaud et humide, les risques de coup de chaleur et d'insolation sont très grands.
L'humidex est calculé pour une température supérieure à 25 °C et une humidité supérieure à 40 %. Sinon Humidex = température extérieure.
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